Encore une loi ? A quoi ça sert ?
En 1991, il y a 22 ans, l’amendement Fabius de la loi 91-73 du 18 janvier 1991 reconnaissait aux familles le droit de choisir une communication bilingue, langue des signes – français, dans l’éducation de leurs enfants sourds.
Sept ans plus tard, en 1998, le rapport Gillot sur « le droit des Sourds » signalait que, malgré la publication des textes d’applications, ce droit n’était pas respecté puisque seulement 1% des élèves sourds avaient accès à des structures bilingues. Ce rapport soulignait aussi l’illettrisme massif des personnes sourdes.
En 2005, la loi 2005-102 du 11 février pour « l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » institue, pour tout jeune handicapé, un droit à un parcours de formation. L’article 19 indique que «l’Etat met en place les moyens financiers et humains nécessaires à la scolarisation en milieu ordinaire » et l’article 20 précise les mêmes obligations pour l’enseignement supérieur.
Concernant les jeunes sourds et l’option bilingue, la loi indique que ce droit ne concerne pas seulement l’éducation mais aussi le parcours scolaire. Elle reconnaît la langue des signes française comme une langue à part entière. Une circulaire de l’Education nationale (2008-109) précise que dans l’option bilingue, la LSF joue le rôle de langue orale, le français celui de langue écrite.
Sept ans plus tard, en 2012, un rapport des Inspections Générales de l’Education nationale (2012-100) fait le constat que, sur la mise en place des projets personnalisés de scolarisation, la loi n’est pas appliquée. Environ 5% des jeunes sourds ont accès à un dispositif d’enseignement en langue des signes et seulement 5% accèdent aux études supérieures.
En 2013, une nouvelle loi "pour la refondation de l’école de la République" est en discussion au Parlement.
Dans sept ans , ....
Le système scolaire pénalise les enfants sourds signants.
Cinq associations nationales et des personnalités du monde scientifique et culturel, qui partagent un même regard sur l’enfant sourd et sur la langue des signes, ont regroupé dans un document un ensemble de propositions concrètes pour enfin appliquer une réelle politique de développement de la scolarisation en langue des signes.
Nous exigeons que les droits des enfants Sourds à la scolarisation en langue des signes soient respectés, conformément aux choix éducatifs des familles, reconnus par la loi depuis plus de 20 ans.
septembre 2012
Classes LSF : le changement, c'est quand ?
Moins de 5% des élèves sourds ont accès à un enseignement en LSF : la loi n'est toujours pas appliquée.
Pas de bonnes nouvelles pour cette rentrée scolaire 2012 : A part les structures bilingues bien établies (et encore, voir les problèmes soulevés à Champs au printemps), rien de nouveau pour cette rentrée.
Alors que la langue des signes est de plus en plus admise et prise en compte dans la société (même s'il reste beaucoup à faire) , à l'école, rien ne bouge.
En particulier, on ne trouve toujours pratiquement pas d'enseignants sourds dans les dispositifs de l'Education nationale (à part des enseignants de LSF), alors que c'est une des clés de la réussite scolaire de nos enfants.
Les ministres, George Pau-Langevin, ministre déléguée chargée de la réussite éducative, et Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, font des déclarations sur l'inclusion des élèves à besoins particuliers dans les classe ordinaires. Le ministère de l'Education nationale a ouvert le chantier de la refondation de l'école. Des groupes de travail sont constitués dont un (groupe 2) traitera des élèves en situation de handicap, mais nous n'y sommes pas.
L'objectif semble toujours d'inclure l'élève dit handicapé dans une classe ordinaire, avec un accompagnement particulier. C'est sans doute une bonne démarche pour les autres handicaps. Pour les enfants sourds, c'est nier la place de la langue, qui suppose un collectif d'élèves signants et un enseignant connaissant et s'exprimant dans cette langue.
Classes LSF : les parents ne sont pas contents
Quelques points de satisfaction et beaucoup de motifs de mécontentement:
L'enseignement de la LSF continue à se développer (malgré le très petit nombre de postes retenus au CAPES de LSF), mais cela ne saurait masquer la stagnation, voire la régression de l'enseignement en LSF, la diminution des groupes d'élèves sourds et l'absence criante d'enseignants sourds dans les différentes disciplines.
Moins de 5% des élèves sourds ont accès à un enseignement en LSF : la loi n'est pas appliquée.
édito de mai 2011
Des classes LSF-Français : c'est possible
L'exemple de Paris
Quand l'Education nationale veut mettre en place des Pôles LSF conformes au choix des parents reconnu par la loi de février 2005, elle sait le faire. C'est ce qu'elle est en train de faire à Paris.
Depuis septembre 2010, l'Education nationale a ouvert 2 classes, en maternelle et en élémentaire, au 52 et 54 rue de Turenne, Paris 3ème. Ce sont des classes ordinaires d'élèves sourds où l'enseignement est donné en langue des signes dans tous les domaines, dans le cadre d'un projet bilingue LSF - Français écrit. Les enseignantes sont sourde (maternelle) ou entendante (élémentaire) et s'expriment en LSF. De nombreuses activités sont organisées avec les classes entendantes, pour assurer la socialisation des élèves et développer un vrai projet bilingue et biculturel. Ce sont des classes 100% Education nationale. Un passage par la MDPH n'est même pas nécessaire, sauf s'il faut prendre en charge des besoins particuliers, comme par exemple les frais de taxi si l'élève habite loin de l'école.
Pour plus de renseignement, consulter la plaquette de présentation éditée par l'Education nationale.
Un seul point encore négatif de ce projet : l'effectif des élèves est insuffisant. Il est important d'informer les familles sur l'existence de ces classes et de faire connaître ce projet. Dans ce but, une journée porte ouverte est organisée le lundi 30 mai de 17h à 19h.
Les parents de l'APES 75 vous présentent ces classes et vous invitent à venir vous informer lors de cette journée Porte ouverte :
édito de décembre 2010
Comment dit-on Milano en français ?
C'est la question qu'on peut se poser en voyant le programme et le déroulement de la "journée nationale de concertation et de réflexion sur l'éducation et la scolarisation des jeunes sourds" organisée par le Comité Interministériel du Handicap. Dans les 4 tables rondes qui structuraient la journée ( L'enfant et sa famille, Les acteurs de la scolarisation, Techniques et outils, Pilotage), aucun représentant des associations de parents qui représentent l'option LSF (ANPES et 2LPE-PB), aucun représentant de la FNSF, aucun professionnel sourd, aucun représentant des structures bilingues.
Certes, nous ne sommes pas en 1880 : la ministre Bachelot a réaffirmé le libre choix des familles et le représentant de l'Education nationale a indiqué que le ministère ne ferait pas de choix univoque.
Belles paroles. Mais dans les faits, on a pu constater la présence massive du médico-social, une focalisation sur l'approche oraliste et le LPC , l'absence totale des professionnels sourds, la LSF réduite au rang d'outil permettant (et encore, ce n'est pas sûr ..) d'acquérir la maîtrise du français écrit, seul objectif visé.
Nous attendions des réflexions sur la manière d'améliorer l'information des familles, de leur permettre d'apprendre rapidement à vivre en LSF avec leur enfant sourd, des propositions pour que les professionnels sourds aient accès aux métiers de l'éducation, une concertation sur la planification du déploiement de structures bilingues sur tout le territoire et des propositions d'associer les représentants des familles au pilotage de ce programme. De tout cela, il n'a pas été question.
Une grosse déception et une grande crainte quand on sait que cette journée "a pour objectif de faire émerger des éléments de réflexion et d'orientation dans la perspective de la prochaine conférence nationale du handicap qui devrait se tenir en juin 2011".
Les parents vont devoir être très vigilants au cours du premier semestre 2011 et faire entendre leur voix pour que l'option LSF devienne une réalité. Actuellement, la loi n'est pas respectée.
Edito de juin 2010
Incohérence
Le rectorat de Paris ouvre un dispositif bilingue en primaire, précise bien que ces classes sont des classes ordinaires qui ne relèvent pas du soins ou de la réparation et lance un appel à candidature pour un enseignant sourd en classe maternelle.
Les classes LSF de Lyon, qui marchent bien depuis 3 ans et où il se fait un gros travail de réflexion pédagogique, sont encore des clis et les enseignants sourds ont toujours un statut d'AVS. Les parents vont devoir manifester pour exiger un réel statut d'enseignant.
Des pôles LSF qui deviennent des PASS, mélangeant l'option bilingue et l'option français seul , la LSF et le LPC, pour pouvoir mieux choisir ...
L'EN qui affirme qu'elle a l'entière responsabilité de l'éducation et de la scolarité des jeunes sourds et la Santé qui revient par la fenêtre (plan Morano).
Le projet bilingue réduit à un enseignement de la LSF et à des gadgets informatiques convertissant l'oral en écrit pour des élèves sourds intégrés dans des classes d'entendants , en violant au passage tous les principes de l'acte pédagogique.
Quelle est la cohérence de toutes ces annonces ?
Edito d'octobre 2009
Evaluation
Plusieurs colloques sont annoncés, ayant pour thème la scolarité en langue des signes,
Est-ce un signe de maturité ? La preuve que l'enseignement en langue des signes se développe ?
Ce serait aller un peu trop vite, hélas! La réalité en est encore bien loin. Mais c'est un signe très encourageant.
Nous espérons que les pouvoirs publics et en particulier l'Education Nationale participeront à ces colloques. Et qu'ils ne se contenteront pas d'énumérer la liste de mesures prises récemment en faveur de la LSF ( 4 ans après la loi de 2005, 18 ans après la loi de 1991 , il était temps). Publication des programmes de LSF, LSF optionnelle au bac, capes de LSF : ces dispositions sont positives ... pour la LSF.
Mais cela ne nous dit pas comment nos enfants sourds vont en bénéficier. Ni sur quels critères sont constitués "les pôles de ressources LSF" qui devraient permettre l'exercice du choix scolaire bilingue. Ni enfin comment seront garanties la qualité et la pérennité de cet enseignement.
Sur tous ces points nous attendons des informations et des engagements du Ministère, des Rectorats et des Inspections académiques.
Edito de février 2009
Incohérence !
L'année 2008 a été marquée par plusieurs événements favorables au développement de la LSF dans l'éducation :
Mais en même temps,
La LSF est reconnue comme langue,
la matière LSF est admise dans la scolarité, ... surtout pour les entendants,
mais l'enseignement en LSF des jeunes sourds ne se développe toujours pas
et les enseignants sourds n'ont pas encore leur place dans la scolarité.
Une langue morte ou inaccessible, des professionnels sourds sous-employés, est-ce là l'avenir proposé à nos enfants ?
2008 : une bonne et heureuse année ?
En décembre 1999, à la fin d'une conférence sur l'éducation bilingue à Dijon, nous disions :
Il faut que les parents soient convaincus qu’ils peuvent obtenir de profonds changements et que l’éducation de l’enfant sourd pourrait être quelque chose de beaucoup plus « normal », source de plaisir et de réussite et non de problèmes et de souffrances.
Il faut d’abord que nous arrêtions d’accepter, comme une fatalité, la situation inacceptable qui est imposée à nos enfants.
Il n’y a aucun obstacle théorique, pratique, matériel, financier qui s’oppose réellement à la mise en place rapide d’une éducation bilingue de qualité. La seule difficulté provient du petit nombre et de la dispersion des enfants sourds, qui obligent à effectuer des regroupements au fur et à mesure que les niveaux scolaires s’élèvent, ainsi que du manque d’enseignants qualifiés.
- Qu’est-ce qui réellement s’oppose à ce que les parents reçoivent une vraie information sur la surdité, où on leur expliquerait qu’un enfant sourd n’est pas une version déficiente de l’enfant entendant, qu’il ne lui manque rien, qu’il est pleinement enfant, être communicant ; où on leur ferait prendre conscience des enjeux du choix linguistique ; où on leur montrerait ce que c’est que vivre sourd dans une société majoritairement entendante ?
- Qu’est-ce qui empêche de mettre en place de vraies formations à la langue des signes, adaptées dans un premier temps à la communication avec un petit enfant, avec des documents facilitant cet apprentissage, utilisant la vidéo, internet ?
- Qu’est-ce qui empêche de former des éducateurs sourds, de créer ou de compléter des structures d’accueil pour organiser l’éducation précoce de l’enfant sourd et favoriser son développement langagier ?
- Qu’est-ce qui s’oppose à la mise en place d’un vrai programme de formation d’enseignants sourds ou d’enseignants entendants qui soient vraiment bilingues ?
Les classes bilingues sont beaucoup moins complexes à mettre en œuvre que les structures dites spécialisées avec leur cortège de professionnels, spécialistes en tout sauf en ce qui est nécessaire : comprendre l'enfant sourd et savoir communiquer avec lui.
Nous devons nous appuyer sur nos droits fondamentaux de parents et sur ceux de nos enfants et exiger simplement qu’on les respecte :
- ne pas accepter qu’on nous parle d’effectif insuffisant alors qu’on s’oppose en même temps aux regroupements d’élèves,
- ne pas accepter qu’on nous dise qu’il n’y a pas d’enseignants sourds alors qu’en même temps on leur interdit l’accès aux concours et qu’on n’organise pas leur formation.
- ne pas accepter qu’on mette en doute le bien fondé de la scolarité bilingue alors qu’on accepte l’échec massif de la scolarité monolingue et qu’on refuse d’aider ou d’évaluer les expériences bilingues.
- ne pas accepter qu’on nous parle de manque de moyens alors qu’on alloue des prix de journée ou des crédits importants à des structures sans contrôle et sans évaluation.
Il n'y a malheureusement pas grand chose à changer à ce constat. Et pourtant, une loi est passée par là, ... il y a bientôt 3 ans.
Cela veut simplement dire qu'au delà des textes et des beaux discours, c'est notre détermination de parents qui fera vraiment changer les choses.Allez, bonne année quand même !
Un déni et une reconnaissance
Un groupe d'universitaires de différentes disciplines lance un appel pour la reconnaissance effective de la LSF dans l'éducation des enfants sourds ( http://appel.lsf.free.fr ).
Ce texte dénonce la situation faite aux enfants sourds : alors que la loi de février 2005 reconnaît la LSF et le droit de choisir une scolarité bilingue, seulement 1% des enfants sourds ont la LSF comme langue d'enseignement. L'intégration individuelle isole l'enfant sourd, l'exclut de la LSF et donc aussi de l'accès à l'information et à la culture. Le texte s'élève contre la volonté d'un certain milieu médical de classer la surdité parmi les maladies qu'il s'agirait de détecter très tôt par un dépistage néonatal afin de la "soigner" à l'aide des implants cochléaires. Il rappelle les réserves émises par le Comité Européen d'Ethique à propos de l'implant. Il montre que cette technique, qui conduit à faire disparaître la LSF dans les lieux d'accueil des jeunes sourds, présente de gros inconvénients sur le plan humain et même sur le plan comptable. Comme tout enfant, l'enfant sourd a besoin d'une langue précoce et seule la LSF peut remplir ce rôle. Les dispositifs éducatifs et scolaires doivent accueillir des groupes de locuteurs de la LSF : intégrer la LSF pour intégrer la différence et non le déficit. La LSF est une richesse pour tous, sourds et entendants.
Tout le monde est invité à signer le texte sur le site et à le diffuser très largement (texte de l'appel).
Rappelons qu'une démarche analogue a permis le retrait du projet de dépistage précoce des "troubles comportementaux" censés annoncer une évolution vers la délinquance.
Mercredi 28 mars, le Recteur de l'Académie de Toulouse signait une convention de partenariat avec IRIS, pour reconnaître et renforcer la collaboration Education nationale - IRIS en vue de développer et d'élargir le cursus scolaire bilingue maternelle - terminale. Cette manifestation (voir le compte-rendu) s'est déroulée en présence des principaux responsables de l'Académie concernés par ce dossier, des directeurs des établissements scolaires qui accueillent les classes en LSF, de plusieurs enseignants de ces classes et de représentants d'IRIS et d'APES Midi-Pyrénées. A cette occasion, le recteur Christian Merlin a prononcé un discours très positif sur ce parcours scolaire bilingue, en insistant sur la nécessité et la qualité du partenariat établi entre IRIS et l'EN, condition indispensable à sa réussite. 22 ans après la création des classes LSF de Toulouse par 2LPE, reprises par IRIS à partir de 1988, cette convention confirme ce que nous disons depuis le début : la scolarisation des élèves sourds est l'affaire de l'Education nationale qui, si elle veut accueillir des élèves sourds, doit d'abord accueillir la langue des signes. Et cet accueil doit concerner des groupes d'élèves, pour que la LSF soit vivante et pratiquée, y compris par des élèves entendants.
Il est particulièrement heureux que cette convention ait été signée par Martine Brusque, actuelle présidente d'IRIS mais aussi première enseignante de ces classes, en 1985, et responsable du primaire pendant une douzaine d'années. Au cours de son discours, Martine Brusque a évoqué cette histoire, souligné l'importance, pour IRIS, de cette convention et de cette reconnaissance et qualifié ce moment d'historique.
D'un côté, une démarche médicale centrée sur un déficit, visant à réparer des sourds-déficients et déniant aux enfants sourds le droit de se construire et de se développer dans la langue des signes.
De l'autre, une démarche éducative et un recteur soulignant au contraire tout le bienfait d'un enseignement en langue des signes et tout le bénéfice qu'en retirent les élèves lorsque sa mise en œuvre associe les partenaires spécialistes de la langue des signes et de l'éducation bilingue.
2007 : Bonne et heureuse année à tous !
L'année 2007 sera-t-elle l'année des réalisations ? l'année de la mise en application de la loi ? l'année de la scolarisation des élèves sourds ?
Dernière nouvelle : le décret relatif à l'éducation et au parcours scolaire des jeunes sourds est paru (voir rubrique Lois)
Ca bouge un peu partout, en ce printemps 2006.
Ca bouge chez les parents :
Ca bouge au ministère de l'Education nationale ; la loi du 11 février 2005 ayant précisé que le droit de choisir une communication bilingue s'appliquait dans l'éducation et le parcours scolaire des jeunes sourds, l'Education nationale est obligée de proposer ce choix.
En conclusion, nous pouvons accompagner et approuver les actions des ministères quand elles vont dans le bon sens, et l'ANPES jouera le jeu, mais nous devons surtout compter sur nos actions, regrouper les familles et faire reconnaître leurs droits et ceux de leurs enfants, pour que les choses changent de manière durable et en profondeur.
Voici une nouvelle version du site de l'ANPES.
Elle n'est pas dans sa forme définitive, mais nous l'avons publiée pour répondre à des demandes immédiates.
En effet, ce site veut avant tout être utile, pour répondre aux besoins des familles et de leurs associations locales.
Utile pour :
Car la situation a changé. La loi du 11 février 2005 a ouvert de nouvelles portes :
Les parents doivent donc maintenant obtenir de l'EN des dispositifs scolaires conformes à leur choix, et en particulier des classes LSF partout où c'est possible.
Plusieurs associations préparent actuellement des démarches dans ce but.
Ce site et l'action de l'ANPES ont pour objectif de leur permettre de les obtenir.
Pour cela, en plus des habituelles rubriques d'information et d'analyse, il comporte des fiches pratiques et des argumentaires pour les aider dans ces démarches.